Les sons de la Taïga

 18 novembre 2017   20h30   musique du monde   10/13/17€   1h30   tout public     2017 
Les sons de la Taïga
Compagnie
musique de mongolie

ALEXANDRE A_ODE9135RKHINTCHEEV (SHONO) en SOLO.
Chant diphonique – Musique traditionnelle bouriate et mongole
Instruments : Morin Khuur, Limba, flûte tsuur, Guimbarde

Alexandre ARKHINCHEEV (SHONO) compte parmi les meilleurs chanteurs diphoniques de Bouriatie. Il sera accompagné d’une « conférencière » pour la soirée qui présentera les morceaux et les situera dans leur contexte de la musique Mongole.
En 2009 il termine ses études au conservatoire d’Oulan-Oudé (Bouriatie), et se spécialise en moriin khuur (vièle à tête de cheval) et en composition. Durant ses études, il participe à differents concours musicaux. Il devient lauréat de concours internationaux en Mongolie, en Russie et aux Etats-Unis. Actuellement il habite et travaille à Irkoutsk. Il est le maître de l’improvisation jouant sur nombreux instruments : morin huur, sukh huur, limbe, homusguimbarde, tovshuur, flûte tsuur, etc. Entre ses mains tout instrument de musique commence à émettre des mélodies enchantées. Alexandre est un virtuose des techniques vocales diphoniques. Il maitrise les trois styles : khariga – le registre bas, khomée – le registre moyen, eskhéré – le registre haut.
Grâce à sa musique et son interprêtation le musicien nous transporte vers la culture de ses ancêtres en
nous faisant voyager à travers les épopées, des légendes et les mythes fondateurs des peuples Bouriate
et Mongoles. L’importance accordée aux figures animales se manifeste par l’appellation de l’instrument principal, Moriin Khour , qui signifie mot à mot « cheval-instrument ».
Une des légendes sur les origines de cet instrument raconte qu’il y a très longtemps, un berger nommé
Kuku Namjil reçut en cadeau un cheval magique ailé, qu’il montait chaque nuit pour rejoindre sa bien-aimée.
Un jour, une femme jalouse fit couper les ailes du cheval, de sorte qu’il tomba du ciel et mourut. Le berger,
dans son deuil, utilisa les os de son cheval mort pour faire un violon orné d’une tête de cheval, qu’il utilisa
pour jouer des chansons émouvantes sur la vie de son cheval. Ainsi naquit le moriin khuur.