Michelle, doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ?

 29 juin 2024   >  21 juillet 2024   15h40   Théâtre   PT: 22€ / Carte OFF: 15€ / TR (étudiants et demandeurs d'emploi): 15€ / Enfants (-12 ans): 12€   1h05   Tout public, à partir de 12 ans   
Compagnie
Nandi
Contacts
Cie Nandi: Franck Regnier 06 87 21 87 60 / Mélanie Martinet 06 84 11 51 54 – compagnie.nandi@gmail.com / En Scène Productions: Pierre Boiteux 06 61 41 72 20 - pierre@esprods.fr / Gabrielle Gay 06 29 98 26 88 - gabrielle@esprods.fr
Texte
Sylvain Levey
Mise en scène
Franck Regnier
Chorégraphie
Emilie Odin
Scénographie
Andréa Warzee
Interprètes
Mathilde Cerf, Guillemette Crémèse, Sabrine Ben Njima, Léonce Pruvost, Anthony Candellier, Elise Dano, Cédric Saulnier, Franck regnie
Création lumière
et régie générale: Charlie Henry
Création sonore
Créations sonores: Johan Putet
Costumes
Emilie Odin
Soutiens

DRAC - AURA, La Couronne Lyonnaise, Département de la Drôme, Communauté de communes du Pays de Dieulefit-Bourdeaux, Montélimar Agglomération, Mairie de Vesc

En 2014, une photo fait scandale sur la Toile : il s’agissait d’un selfie posté sur un réseau social d’une jeune fille posant tout sourire à Auschwitz. Qui est Michelle ? Ou plutôt : qui est uneviedechat ? Une adolescente insouciante ou mal élevée ?

Kim, Angèle, Michelle, Sélim et Abel appartiennent au monde nouveau, connecté, celui qu’on prend en photo, qu’on partage en un claquement de doigts. Et c’est l’ancien monde qu’ils viennent visiter en allant découvrir à Auschwitz, l’horreur des camps de concentration, ce souvenir dur et froid qui ne résistera pas, cependant, au sourire de Michelle, de son sweat rose et au déclenchement de son smartphone.A-t-elle accompli son devoir de mémoire en prenant ce selfie ? A-t-elle sali le passé en posant devant les vestiges de la Shoah ?

Les avis divergent sur les réseaux sociaux, les commentaires fusent, rivalisent de haine et de brutalité, et la Toile se referme sur Michelle, prisonnière virtuelle d’un harcèlement numérique cruel. L’écran devient le point de confluence entre le réel et l’image, et redessine nos espaces de parole et de liberté.

Avec cette pièce chorale inspirée d’un fait divers, Sylvain Levey nous laisse libres d’exercer notre regard –et notre réflexion -sur cette société du paraître que nous avons bâtie. Grâce à une dramaturgie jouant de l’immédiateté d’Internet, il démonte le mécanisme de l’emballement virtuel, qui confine au harcèlement.

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