«Des petits bateaux dans la nuit Tangéroise :l’apparence d’un jeu, d’une aventure dans des yeux d’enfant. Et pourtant… La Cie Jil Z se penche sur ce mouvement :l’ailleurs imaginé, le départ, l’ailleurs réel, la notion d’espace et les limites qui cernent l’identité.»

14 kilomètres à peine, à vol d’oiseau, séparent l’Afrique du continent européen.À Tanger, à la pointe nord-ouest du Maroc, à la jonction entre Méditerranée et Atlantique, émerge le sens de ces départs sous la lune.

Mehdi Dahkan, chorégraphe de la compagnie Jil Z, est parti des représentations mentales d’un lieu encore inconnu pour mettre en mouvement la dynamique de l’exil: un espace commun, quatre corps qui regardent dans la même direction,“une quête incessante qui les accorde dans un même rythme effréné”. Les individualités se révèlent, les aspirations singulières, traduites par des états de corps,“ variations d’énergies, vivacité et espoir, oisiveté et désillusion ”.

Errance et appartenance définissent-elles une existence ?