Ourea

     09 mars 2024   19h   Danse   25 min   
    Création
    Emeline Descharles
    Interprétation
    Denis Cabrol, Louise Léguillon, Dorine Piccioli, Pierre Théoleyre et Emeline Descharles
    Composition musicale
    Ludovic Bouillot
    Collaborations
    Estelle Ancery et Lucas Zambon
    Soutiens
    Pôle Pik, Pôle en Scènes (Bron), Le Volatil, manufacture artistique (Toulon), Compagnie Stylistik (Lyon)
    Compagnie
    Gaïaté
    Contacts
    com-gaiate@hotmail.com

    [Sortie de rési-danse] Tel un récit de ces géants qui nous entourent, Ourea aborde le mouvement puissant des chaînes montagneuses.

    “ Je rêve d’une montagne vivante, avec des gens qui la prenne comme elle est,

    c’est-à-dire complexe.” Jean-Michel Asselin (alpiniste et écrivain)

    Sur ces monts et vallées, nous évoluons. Depuis la nuit des temps, les hommes se rejoignent au sommet des collines verdoyantes, dansant sur les hanches de la Terre-Mère. Saveur de liberté à la fois menaçante, la montagne nous éduque. Elle se dresse au bout du sentier, gigantesque, à couper le souffle.
    Les montagnes sont aussi des espaces qui se fragilisent où la vie devient périlleuse. Le réchauffement, qui provoque la fonte des glaciers, entraîne des glissements de neige, de roches, comme si la peau de ces dernières s’effritait.

    « La montagne, j’ai appris à la rencontrer, l’observer depuis quelques années. Je m’y suis intéressée de bien différentes manières au travers de la marche, de l’escalade mais aussi de l’observation de sa faune. En passant des Pyrénées au massif des Alpes, je la considère comme mon nouveau terrain de jeu. L’esprit de la montagne est puissant, je lui dois une grande partie de mon éducation. Elle m’a appris le calme, la quiétude, l’observation et le silence. Mais également le dépassement de soi, la confiance en son corps, l’impassibilité
    des éléments et la justice. Je fais souvent le parallèle avec ce que les arts martiaux enseignent ; C’est en se préparant à grimper au sommet à travers l’effort, que l’on accède au calme intérieur. »  Emeline Descharles

    Par le corps en mouvement des danseurs j’aimerais transmettre le regard bienveillant que nous devrions avoir sur cet environnement, éveiller la sensibilité du spectateur à une réalité qui nous concerne tous.